Fondée en 2022 à Nîmes, la société Next Neurotech projette de lever 6 M€ début 2025 pour s’attaquer au marché américain avant de cibler l’Europe. Avec 3 salariés à son actif, elle entend passer le cap des 30 collaborateurs d’ici 2030.

• Date de création : 2022
• Effectif : 3
• Siège social : Nîmes (30)
• Dirigeants : Yoann Valorge et Pierre-Antoine Cabaud
• Site internet : next-neurotech.com

Spécialisée dans le développement de solutions innovantes pour le traitement chirurgical des épilepsies pharmacorésistantes (où les patients ne sont pas réceptifs aux médicaments), l’entreprise nîmoise Next Neurotech voit grand.

Ces épilepsies touchent 4,6 millions de personnes dont 85 % sont diagnostiqués avant 18 ans. Pour y remédier, seule une intervention chirurgicale invasive est possible. C’est là qu’intervient Next Neurotech, qui propose une solution pour améliorer le traitement chirurgical en définissant un diagnostic précis, et un traitement personnalisé et localisé avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Next Neurotech a déposé un brevet sur sa technologie qui permet de diviser par 20 les complications liées à l’intervention chirurgicale. Elle apporte fiabilité, performance et sécurité aux patients. Autre point, le procédé industriel n’utilise pas de solvants chimiques et réduit de 85% le recours aux métaux rares.En phase de développement et avec 3 salariés, Next Neurotech projette d’atteindre les 60 M€ de chiffre d’affaires et les 30 collaborateurs d’ici 2030.

Alors qu’elle a bouclé sa première levée de fonds, la jeune entreprise annonce souhaiter lever 6 M€ au 1er semestre 2025. Objectif : cibler le marché américain, qui est plus accessible d’un point de vue réglementaire (180 jours de procédure pour vendre son produit), puis l’Europe (2 ans de procédure).

Pour cela, Antoine Valorge, président de Newt Neurotech, et son directeur général, Pierre-Antoine Cabaud, sont accompagnés par AD’OCC. « L’accompagnement de l’agence est très fluide. Nous avons un retour sur la qualité de nos prestations, sur le fond et la forme, qui nous permettent d’affiner notre discours et de viser au plus juste par rapport aux attentes des investisseurs », indiquent les deux associés.