SmartCatch piège les cellules tumorales qui circulent dans le sang
Spin-off du CNRS, SmartCatch est une solution de microfiltration du sang qui capture les cellules tumorales circulantes. La medtech cherche à lever 5 M€ début 2024 pour financer le déploiement commercial de sa première solution sur le marché de la recherche à l’échelle internationale.
Fiche d’identité
Date de création : 2016
Siège social : Toulouse (31)
Présidente et cofondatrice : Aline Cerf
Effectif : 18 salariés
CA : NC
Site web : www.smartcatch.fr
Spin-off du CNRS, SmartCatch développe des dispositifs médicaux, s’appuyant sur les microtechnologies, pour capturer les cellules tumorales qui circulent dans le sang. « C’est le principe de la microfiltration, un peu comme si on allait à la pêche à ces cellules tumorales à l’aide de filtres », illustre Aline Cerf, présidente et cofondatrice. Ces cellules tumorales contiennent des informations primordiales pour le diagnostic des cancers et les thérapies ciblées.
SmartCatch se distingue de la concurrence par le fait que les cellules sont piégées directement dans le sang, et que les volumes traités sont très importants. « Là où nos challengers utilisent des tubes standards de 4 à 10 ml, nous sommes sur des centaines de ml, voire des litres de sang », explique la dirigeante. Un intérêt majeur, car les cellules tumorales sont rares et très hétérogènes, avec des sous-populations. « Si nous voulons les utiliser en routine clinique comme des biomarqueurs, nous devons pouvoir en fournir un nombre élevé aux médecins ».
L’objectif de SmartCatch est d’intégrer sa solution dans des systèmes « portables, abordables et très compacts. Nous voulons nous éloigner d’instruments lourds et coûteux ». Ce qui va dans le sens d’une décentralisation des soins et d’un accès à un plus grand nombre.
SmartCatch est actuellement en phase d’industrialisation, avec deux principaux objectifs : le déploiement commercial de la première ligne produit sur le marché de la recherche en 2024 à l’échelle internationale, et l’internalisation de la production des dispositifs (externalisée à ce jour), à Toulouse. Pour financer ces projets, la medtech projette une levée de fonds de 5 millions d’euros début 2024.
Dans ce parcours, lancé il y a 7 ans, Ad’Occ se place comme « nos premiers interlocuteurs, lorsque nous avons par exemple une question relative à une recherche de financement, un dispositif pour l’export, l’innovation… Ils ont toutes les informations sur les dispositifs régionaux. Leurs experts connaissent notre projet, et savent prodiguer de bons conseils, rapidement. Cette relation de proximité et de confiance est précieuse », conclut Aline Cerf.