Floodframe, un “airbag” contre les inondations
Avec le réchauffement climatique, les épisodes d’inondation se multiplient et impactent sévèrement la France, où 19 millions de personnes vivent en zone inondable. Floodframe propose une solution révolutionnaire : un système breveté qui protège intégralement les bâtiments contre les inondations, pour lequel l’entreprise cherche à lever 1 M€.
Création : 2021
Siège : Toulouse (31)
Dirigeants : Philippe Dussoulier (Directeur Général), Caroline Lapelerie (Directrice Générale Adjointe), Rémi Alquier (International, co-fondateur)
Effectif : 6 personnes
Chiffre d’affaires : 350 k€
Site web : www.floodframe.com
« Notre promesse est simple : offrir la seule solution qui protège entièrement tous les types de bâtiments et réduire le coût des sinistres pour les assurés, les assurances et les collectivités », explique Caroline Lapelerie, directrice générale adjointe de Floodframe. « Le coût des risques naturels (inondation et sécheresse) et de la sinistralité devraient augmenter de 110% d’ici 2050 »
L’innovation de l’entreprise toulousaine repose sur un principe inspiré de la poussée d’Archimède. Une membrane étanche avec un flotteur, logée dans un caniveau enterré autour du bâtiment, se déploie automatiquement sous l’effet de la montée des eaux. Totalement autonome, sans électricité ni intervention humaine, elle s’adapte à la hauteur de l’inondation et offre une protection complète quelle que soit la durée de l’inondation et qu’il s’agisse de bâtiments publics ou privés.
« Aujourd’hui, les solutions existantes se limitent souvent aux fenêtres ou aux portes, alors que nous avons conçu une protection intégrale et réutilisable, sans contraintes d’installation lourdes », précise Caroline Lapelerie.
Après une phase de recherche et développement, Floodframe accélère son déploiement commercial en France et en Europe. Avec le soutien financier de la Région Occitanie et en partenariat avec le Groupe Allianz France, un centre de test a été inauguré près de Toulouse, à Baziège, comme lieu de démonstration des solutions existantes en matière d’inondation (y compris celles de concurrents) mais également comme lieu d’innovation, dans des conditions réelles.
L’entreprise prépare désormais sa première levée de fonds d’un million d’euros afin d’industrialiser sa production et répondre à une demande croissante. « Grâce à AD’OCC, Occitanie Invest et la Région, c’est tout un écosystème financier et économique qui se mobilise et nous soutient », assure la dirigeante. La presse, également, ne tarit pas d’éloges depuis un passage très remarqué à l’émission phare de M6, « Qui veut être mon associé ? ».