Avec Atlantide, la visite culturelle devient un escape game

La startup montpelliéraine a développé une application mobile, éducative et ludique, qui permet d’apprendre l’histoire et le patrimoine des lieux visités grâce aux techniques du jeu vidéo.

Fiche d’identité
Date de création : 2019
Effectif : 3 salariés
Siège : Montpellier
Site internet : https://atlantide.io

Atlantide, un guide touristique des temps modernes. Créée par la société homonyme, cette application mobile transforme les visites culturelles en escape game : l’utilisateur doit traverser rues et venelles, couloir et escaliers, pour mener à bien sa mission et son chemin est parsemé non pas d’embûches, mais de lieux incontournables, dont il apprend le passé et les petits secrets. Grâce à cette application ludique, éducative et géolocalisée, le visiteur découvre donc de manière attrayante l’histoire et le patrimoine de la ville ou du site qu’il arpente.

En à peine plus d’un an et demi d’existence, Atlantide a déjà séduit plusieurs grandes villes. Bordeaux, Lyon, Montpellier, Paris, Reims et Toulouse ont commandé leur version de l’application. À chaque fois, la jeune startup montpelliéraine procède de la même manière : elle travaille avec les offices de tourisme et des experts de l’histoire locale, pour que les scénarios s’adaptent aux besoins spécifiques de chaque client, en n’omettant aucun des trésors à découvrir, aucune anecdote historique à connaître. Au besoin, des documents d’archives numérisés sont intégrés.

Les commandes continuent d’affluer, d’autant plus que la société travaille pour d’autres clientèles que les villes. « Nous avons fait une version d’Atlantide pour le château du comte Dracula en Roumanie, mais aussi pour les jardins du Castle In Love With The Wind, le site le plus visité de Bulgarie », confirme Romain Aymard, le CEO de la société et ancien d’Ubisoft.

Fort de ses premiers résultats, Atlantide veut accélérer son développement. La société qui a rejoint l’accélérateur d’Ubisoft souhaite lever 300k€, afin d’étendre sa présence en France, améliorer son produit et affiner le logiciel de création qu’elle a mis au point. Dans cette perspective, elle a été aidée par AD’OCC. « L’accompagnement de l’agence a été utile. Grâce à lui, nous avons pu améliorer la présentation de notre activité et de nos points forts », se félicite Romain Aymard.